Notre jardin des "aromatiques" au fil des saisons

 

 

Le désherbage et le nettoyage de notre jardin sont des opérations nécessaires. A chaque saison, nous faisons des "opérations éclair" pour enlever les mauvaises herbes et faire ainsi la toilette du massif. Nous renouvellons les plants, nous faisons aussi de nouveaux semis.

 

 

La création de notre jardin aromatique

 

En 2009, nous avons décidé, avec l'équipe actuelle à ce moment-là, de transformer le parterre de fleurs près de la cuisine en un jardin aromatique où l'on pourrait cultiver des plants pour réaliser nos préparations culinaires.

 

 

jardin des aromatiques

 

 

Au fil du temps, nous avons aggrandi notre "jardin" avec l'aide des équipes des espaces verts et du maraîchage de l'ESAT.

 

 

 

 

Nous avons eu envie aussi d'essayer de nouvelles choses comme par exemple le semis de fleurs à des fins culinaires.

 

Concernant le semis, il faut savoir que chaque graine peut devenir un gros plant. Donc, nous avons dû nous organiser en conséquence.

 

Nous avons aussi ajuster notre parterre avec la consommation désirée (crumble à la rhubarbe en juin et mi-juillet juste avant ses fleurs, car au-delà les côtes sont trop filandreuses).

 

Comme vous le voyez, nous avons semer nos graines directement en terre. Celle-ci était fine et humide, sans être froide (en mai).

 

Nous avons émietté la terre en surface pour préparer le lit du semis et enlever tous les cailloux. Afin de pas mettre trop de graines, nous mélangeons les semences avec du marc de café ou du sable.

 

De plus,  nous déposons les graines à faible profondeur (quelques centimètres en respectant une certaine "norme" : les graines sont recouvertes de terre fine, cette couche se situe entre 2 à 3 fois l'épaisseur de la semence, ainsi les graines les plus fines sont à peine recouvertes).

 

Nous arrosons ensuite régulièrement -chaque jour en cas de forte chaleur- car nous devons maintenir le sol constamment humide lors de la germination.  Lorsque les nuits sont encore fraîches, nous arrosons tôt le matin, sinon  nous le faisons le soir pour limiter l'évaporation.

 

 

 

 

 

 

 

 

"Un potager sans fleur, c'est un peu comme du pain sans sel : on peut en manger, mais c'est quand même moins bon" Agnès Gedda "Le potager bio" Editions Eyrolles-Pratique.

 

 

Outre le fait que les fleurs décorent notre potager, certaines sont consommables (dans les salades notamment) et elles peuvent jouer un rôle phytosanitaire (par exemple la capucine).

 

 

capucines et côtes de blette
capucines et côtes de blette

 

Le "faux semis"

 

Lorsque la terre est fertile, bien meuble et réchauffée par le soleil printanier puis arrosée par les averses printanières, les "mauvaises herbes" sont beaucoup plus dynamiques que nos plantes arômatiques et nos fleurs. La solution : le "faux semis"  afin de tromper les plantes sauvages non désirées.

 

Nous préparons notre parterre comme si nous allions semer et puis pendant  2 à 3 semaines nous laissons tel que. Là, les mauvaises herbes vont lever et à nous alors de sarcler, bîner et de ratisser afin de réaliser nos semis.

 

 

 

 

Le désherbage

 

 

Il suffit de faire un sarclage par temps sec et un ratissage de temps en temps pour enlever les plantules des mauvaises herbes annuelles.

Nous évitons surtout de les laisser monter en graines.

 

 

A chaque saison, une grande toilette

 

 

A chaque saison, nous devons éviter l'invasion de nouvelles mauvaises herbes, en règle générale :

 

- le mouron d'octobre à avril;

- la véronique petit chêne, la fumeterre, les liserons, l'euphorbe, la mercuriale au printemps;

- le chénopode et l'amarante en été.

 

 

 

L'hiver

 

C'est le moment de faire un brin de toilette à notre jardin en le sarclant et en ratissant la surface.

 

Nous répartissons aussi un paillage à base de feuilles mortes. Surtout, nous faisons bien attention à ne pas mettre de feuilles qui sont infestées d'insectes ou porteuses de maladies. De plus, nous ne mettons rien qui serait susceptible de germer ou de repousser. 

 

 

jardin des aromatiques
Après le sarclage, le ratissage

 

 

Le printemps

 

Nous nettoyons de retour le massif. Nous arrachons les mauvaises herbes avec leurs racines.

 

Si les plantes se sont ressemées spontanément, nous récupérons celles que nous avons besoin, sinon elles vont au compost, nous rabattons les tiges fanées de l'année passée pour laisser pousser les nouvelles pousses.

 

Nous renouvellons nos plantes (plantations, semis, multiplications...).

 

Parfois, lorsqu'il fait est trop chaud, nous pouvons être amené à pailler le pied des plants, cela permet de garder l'eau du sol, d'empêcher les mauvaises herbes de lever en les privant de lumière, d'alimenter la couche d'humus. Cependant, pour pailler  nous attendons que les plantes aient atteint environ 5 Cm de haut.

 

 

 

 

L'été

 

Là, il ne faut surtout pas oublier d'arroser. Il est préférable d'arroser en fin de journée, l'évaporation étant casi nulle pendant la nuit. Cela permet aussi d'éviter de brûler les feuilles avec les rayons du soleil et les gouttes d'eau.

 

Les nouveaux plants ne doivent pas être envahit par les voisins (par exemples avec la bourrache et les capucines...).

 

 

côtes de blette colorées au premier plan
côtes de blette colorées au premier plan

 

 

L'automne

 

Nous nettoyons à fond le massif en coupant les tiges abîmées. Nous épargnons les plantes non rustiques, leur feuillage protègera la souche du froid.

 

Ensuite, nous paillons les pieds des plants restant en place à l'aide de feuilles mortes.

 

 

Romarin, marjolaine, rhubarbe avant le paillage
Romarin, marjolaine, rhubarbe avant le paillage